Changer votre client SSH pour Kitty

Vous utilisez Putty pour administrer vos serveurs en SSH depuis vos postes Windows ? Bien que vieillissant, il reste très utile et certainement le client SSH le plus utilisé dans le monde ! Cependant, au quotidien, l’outil est un peu pénible, surtout si on doit se connecter à un nombre important de serveurs.

Il existe des alternative, et celle que je préfère est Kitty. Très ressemblant à Putty (à s’y méprendre), il offre quelques fonctionnalités supplémentaires qui ne sont pas dénuées d’intérêts ! Kitty est dérivé de la version 0.62 de Putty (la dernière disponible), et est disponible en version portable : un simple exécutable, et des fichiers de configuration en mode texte qui peuvent rester dans le même répertoire.

Au niveau des fonctionnalités :

  • auto-login sur les serveurs,
  • gestion de la transparence des fenêtres,
  • organisation des connexions par dossiers,
  • lancement de script automatique à la connexion,
  • possibilité de cliquer directement sur les liens HTTP,
  • enroulement de la fenêtre (rollup) comme les terminaux Linux,
  • fixation d’une fenêtre au premier plan,
  • etc.

Les connexions peuvent se classer dans des répertoires, a contrario de Putty où tout est en vrac.

Kitty : configuration des connexions et dossiers

Kitty : configuration des connexions et dossiers

La transparence des fenêtres est plus un gadget qu’autre chose, mais c’est toujours sympa à avoir !

Kitty : transparence de la fenêtre

Kitty : transparence de la fenêtre

La connexion automatisée est également une fonctionnalité importante (voir capture ci-dessous) : pour chaque connexion, on peut enregistrer un couple d’identifiants.

Kitty : possibilité de faire de l'auto-login

Kitty : possibilité de faire de l’auto-login

Site officiel : Kitty.

Comment comparer deux bases de données MySQL ?

J’ai récemment du faire une comparaison des données entre deux versions de la base MySQL de mon blog. En cherchant comment procéder le plus facilement possible, je suis tombé sur le le freeware Toad for MySQL : Toad est édité par Quest et l’acromyme signifie Tool for Oracle Application Developers. La version Toad for MySQL propose les mêmes fonctionnalités, mais pour la base de données opensource MySQL.

Cet outil est conçu pour administrer les bases de données et permet en autre de :

  • créer et exécuter des requêtes,
  • automatiser des opérations,
  • gestion d’objets (index, tables, etc.),
  • d’extraire et rechercher des objets,
  • importer / exporter des données,
  • etc.

La fonction Data Compare permet de comparer le contenu de tables : un assistant permet la création simplifiée de ces comparaisons.

Toad : assistant de comparaison des données MySQL

Toad : assistant de comparaison des données MySQL

Il faut ensuite spécifier les bases sources et destinations qu’il faut comparer : celles-ci peuvent être sur le même serveur ou sur des serveurs séparés.

Note : les objets de connexion (PROD et DEV dans la capture ci-dessous) sont à créer dans le Connection Manager avant de lancer l’assistant.

Toad : informations de connexion pour les bases à comparer

Toad : informations de connexion pour les bases à comparer

L’étape suivante vous permet de sélectionner les objets/tables à comparer entre la source et la destination.

Toad : sélection des objets à comparer

Toad : sélection des objets à comparer

La page suivante vous propose un certain nombre d’options : j’ai laissé les paramètres par défaut.

Toad : options de comparaison

Toad : options de comparaison

Enfin, la comparaison s’effectue : j’ai trouvé celle-ci relativement rapide !

Toad : exécution de la comparaison

Toad : exécution de la comparaison

Le résultat est fourni sous forme d’un tableau assez intuitif avec une vue des tables qui présentent des différences (avec les opérateurs gauche/droite/égalité), ainsi que le détail des différences dans la partie basse du tableau.

Toad : résultat de la comparaison de données MySQL

Toad : résultat de la comparaison de données MySQL

En dehors de sa fonction de comparaison des données, Toad for MySQL est un outil gratuit et rapide à mettre en œuvre pour administrer et gérer vos bases de données, à conserver soigneusement dans un coin !

Changez vos DNS pour ceux d’OpenDNS…ou pas !

Un serveur DNS permet d’établier la correspondance entre un nom de domaine et une adresse IP. Par exemple, quand vous tapez www.woueb.net dans votre navigateur, vous allez interroger vos serveurs DNS et ils vont vous répondre l’adresse IP du serveur.

Par défaut, 99,9% des internautes utilisent les serveurs DNS de leur fournisseur d’accès. Cependant, il est possible d’utiliser d’autres serveurs DNS, à condition que ceux-ci soient ouverts et récursifs. OpenDNS est un service gratuit de ce type (il existe une version payante également). Il vous propose d’utiliser ses propres serveurs pour vous affranchir des serveurs de votre FAI.

Pourquoi changer ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous voudriez changer vos serveurs DNS pour ceux d’OpenDNS :

  • vous avez des soucis avec vos serveurs DNS actuels (rare, mais possible),
  • vous voulez inclure un filtrage sans installer de logiciel (le plus probable),
  • vous souhaitez avoir des statistiques sur votre utilisation DNS (un peu geek),
  • pour vous protéger (contre le phishing par exemple),
  • vos serveurs DNS actuels ne sont pas assez rapides (peu probable) : au niveau marketing, ils indiquent qu’il y a statistiquement plus de chances que le résultat d’une requête soit déjà en cache, comme ils ont beaucoup d’utilisateurs.

Par ailleurs, OpenDNS tente de corriger automatiquement le domaine si celui que vous avez rentré n’existe pas.

Comment ça fonctionne ?

Il faut changer vos serveurs DNS pour ceux d’OpenDNS. Pour cela, deux solutions :

  • soit directement sur votre poste, dans les paramètres de votre carte réseau,
  • soit sur votre box ADSL/câble/fibre (si vous en avez une).

Les serveurs d’OpenDNS sont les suivants :

  • 208.67.222.222
  • 208.67.220.220

Cela ne veut pas dire que seulement deux serveurs DNS peuvent répondre : en fonction de votre localisation (Europe, Asie, Amérique du Nord, etc.), vous allez être redirigé vers un des 12 serveurs DNS du service. Il sont présents dans les villes suivantes : Amsterdam, Chicago, Dallas, Francfort, Londres, Los Angeles, Miami, New-York, Palo Alto, Seatle, Singapour, et Washington.

Trois cas d’utilisation différentes existent pour utiliser OpenDNS :

  • cas 1 : vous changez simplement vos serveurs DNS pour ceux-ci, sans créer de compte,
  • cas 2 : vous changez vos serveurs DNS pour ceux d’OpenDNS, et vous créez un compte gratuit pour une utilisation personnelle,
  • cas 3 : vous changez vos serveurs DNS pour ceux d’OpenDNS, et vous payez pour une utilisation professionnelle.

Pour les cas 2 et 3 où vous créez un compte, un dashboard est mis à votre disposition : celui-ci vous offre divers tableaux de statistiques et graphiques.

Statistiques OpenDNS : nombre de requêtes totales

Statistiques OpenDNS : nombre de requêtes totales

Statistiques OpenDNS : quels sont les domaines les plus interrogés ?

Statistiques OpenDNS : quels sont les domaines les plus interrogés ?

Note : pour que les statistiques soient effectives, il faut installer un agent qui va mettre à jour votre IP dans le système, le client updater.

Le fait d’utiliser ces serveurs DNS permet de se protéger contre le phishing (hameçonnage en français), technique qui consiste à voler des informations en faisant passer un site pour un autre (avec un design identique, mais une adresse très légèrement différente).

Par ailleurs, il est possible d’accéder à une solution de filtrage web si vous créez un compte : dans votre dashboard, vous pouvez regrouper les sites en catégories (ou utiliser des catégories pré-définies) pour empecher la navigation vers certaines catégories (warez ou pornographie par exemple), ou utiliser des listes blanches / listes noires. Cela peut être utile pour un filtrage parental.

On peut voir sur la page de statut du système qu’OpenDNS sert entre 30 et 40 milliards de requêtes DNS par jour.

OpenDNS, oui, mais ?

Il n’est pas toujours judicieux d’utiliser d’autres serveurs DNS que ceux fournis par votre FAI.

Au niveau marketing, OpenDNS clame haut et fort que ces serveurs sont plus rapides car ils seraient plus susceptibles (j’insiste sur l’utilisation du conditionnel) d’avoir le résultat en cache (car utilisés par plus d’internautes) : dans la réalité, les serveurs d’OpenDNS sont toujours plus « loin » que ceux de votre FAI, donc vont répondre légèrement moins rapidement.

Par ailleurs, que fait OpenDNS de toutes les statistiques qu’ils récoltent sur vous ?

Donc, pour une utilisation personnelle, il n’y a pas vraiment d’avantages à changer pour OpenDNS, mis à part l’utilisation en tant que service de filtrage pour bloquer les sites de shopping à sa femme pour faire un contrôle parental.

Cependant, pour une PME cela reste une solution rapide à mettre en place pour effectuer un filtrage de base aux employés.

Notes :

    • si le service semble avoir des problèmes, vous pouvez consulter la page de statut d’OpenDNS,
    • il existe 4 serveurs en tout pour OpenDNS, les IP des 3ème et 4ème serveurs sont 208.67.222.220 et 208.67.220.222,
    • si vous voulez utilisez les serveurs d’OpenDNS au format IPv6, les adresses des serveurs sont les suivantes :
      • 2620:0:ccc::2
      • 2620:0:ccd::2
    • les screenshots ne sont pas tous récents, mais j’ai commencé à rédiger cet article en septembre.

Accédez à l’interface de votre stockage Synology avec votre mobile

Synology est un constructeur, spécialisé dans les NAS (Network Attached Storage), systèmes de stockage en réseau pour particuliers et petites entreprises. J’avais fait un article au sujet de mon Synology DS410j.

Un des gros avantages de ces NAS est qu’ils arrivent avec une interface d’administration très bien faite, nommée DSM (pour DiskStation Manager) : celle-ci est disponible via une interface web.

Lorsque l’on accède à cette interface web via un mobile (iPhone, iPad, Android), une interface simplifiée est utilisée : il s’agit de DSM mobile.

Synology DSM Mobile : accueil

Synology DSM Mobile : accueil

Ci-dessus, le menu d’accueil qui permet de naviguer dans les différentes options. Ci-dessous, la partie Services qui permet de démarrer ou d’arrêter les services réseaux (CIFS, NFS, serveur iTunes, etc.).

Synology DSM Mobile : services

Synology DSM Mobile : services

Dans le menu System Info, on retrouve divers informations, dont l’état actuel du stockage.

Synology DSM Mobile : statut du stockage

Synology DSM Mobile : statut du stockage

Enfin, bien pratique, le Resource Monitor qui vous permet de surveiller l’utilisation du CPU et de la mémoire.

Synology DSM Mobile : utilisation et statistiques

Synology DSM Mobile : utilisation et statistiques

Cette interface a un look plutôt sympa et a le mérite d’exister : cependant, les possibilités sont relativement restreintes au niveau de la configuration.

Connexion à distance RDP et VNC depuis Ubuntu avec Remmina

Sur les distributions Linux, on a souvent tendance à utiliser ce bon vieux logiciel TSclient. Pourtant, un concurrent existe, qui vous facilitera grandement la vie si vous avez l’habitude de vous connecter à de nombreux serveurs : il s’agit de Remmina Desktop Client.

Les protocoles supportés sont les suivants : RDP (Remote Desktop Protocol), VNC, SFTP, et SSH.

Remmina Desktop Client

Remmina Desktop Client

La configuration est très complète et prend en compte tous les paramètres de chaque protocole (résolution, redirections d’imprimantes, startup programs, etc.) : ci-dessous un exemple pour le RDP.

Remmina Desktop Client : configuration RDP

Remmina Desktop Client : configuration RDP

Pour l’installer sur une distribution Ubuntu, vous pouvez soit cliquer sur ce lien, ou alors taper la commande suivante dans un terminal :

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sudo apt-get install remmina

L’intégration à Gnome est également de la partie, puisqu’un plugin permet d’avoir un menu en barre des tâches (voir capture ci-dessous) : ce menu permet d’ouvrir n’importe quelle connexion sauvegardée.

Intégration de Remmina dans Gnome

Intégration de Remmina dans Gnome

Après quelques semaines d’utilisation, je ne peux plus m’en passer et je n’ai pas (encore) trouvé de concurrent sérieux.

Stockage en ligne avec iKeepinCloud

Annoncée déjà depuis quelques mois, iKeepinCloud est une solution de stockage proposée par iKoula : cette solution permet de sauvegarder vos fichiers dans un espace sécurisé en ligne. Pour gérer vos fichiers, plusieurs protocoles standards sont mis à disposition pour faciliter l’envoi et la récupération de ces fichiers. Par ailleurs, une interface graphique HTTP(S) permet également la gestion de vos fichiers.

Stockage en ligne iKeepinCloud

Interface web de votre stockage sur iKeepinCloud

Cette interface web est assez aboutie, elle offre de nombreuses fonctionnalités pour l’utilisateur :

  • téléchargements multiples,
  • générateur de fichiers ZIP,
  • répertoire public,
  • fonctions de copier/coller,
  • etc.

Pour chaque compte, un répertoire public est accessible via une URL de type http://public.votreID.ikeepincloud.com.

Par exemple, mon répertoire public est disponible sur http://public.38694.ikeepincloud.com (j’y ai mis quelques docs vSphere5 pour ceux que ça intéresse).

Répertoire public de votre stockage en ligne iKeepinCloud

Répertoire public de votre stockage iKeepinCloud

En dehors de l’interface web, cinq protocoles différents sont disponibles pour accéder à vos fichiers :

  • HTTP(S) / Webdav : a pour avantage d’être souvent accessible, même derrière un firewall,
  • FTP : je déconseille toujours autant l’utilisation du FTP simple (voir pour quelle raison ici),
  • FTPS : FTP over SSL, sécurisé par une clé de chiffrement,
  • SFTP : FTP over SSH.

Il est possible d’accéder aux fichiers depuis tous les supports supportant ces protocoles : smartphone, ordinateurs, serveurs web, etc.

Par exemple : ci-dessous, j’accède à mon compte via SFTP dans Nautilus.

Accédez à votre stockage en ligne iKeepinCloud en SFTP avec Nautilus

Accédez à votre stockage iKeepinCloud en SFTP

Selon iKoula qui édite cette solution, il y a plusieurs avantages à utiliser leur solution :

  • duplication des données 3 fois sur 3 serveurs différents,
  • open source : l’infrastructure d’iKeepinCloud repose sur des briques de logiciels libres,
  • plate-forme multi protocoles,
  • plate-forme évolutive.

Moi j’y touve un autre point, beaucoup plus positif : les fichiers sont stockés dans un datacenter français (localisé à Reims), appartenant à iKoula. En comparaison des autres offres du marché qui stockent presque toujours vos fichiers en dehors du sol français, c’est un grand pas, qui devrait décider beaucoup d’entreprise.

Au niveau des offres, iKeepinCloud propose une offre gratuite (limitée à 2Go de stockage), ainsi que 4 offres payantes, allant de 10 Go à 100 Go de stockage (voir capture ci-dessous).

Prix pour le stockage en ligne iKeepinCloud

Prix pour le stockage en ligne iKeepinCloud

Note : iKoula offre 5 Go gratuits pendant 3 mois sur cette page.

Au final, et après quelques jours d’utilisation, l’utilisation d’iKeepinCloud est différente de celle de Dropbox. Dropbox est plus axé sur la synchronisation de fichiers via une intégration à l’explorateur Windows alors qu’iKeepinCloud cible d’autres utilisations : le stockage et le partage, pour des utilisateurs finaux, ou des développeurs.

Un extranet est  disponible pour vous permettre de gérer votre consommation d’espace disque.

Extranet iKeepinCloud

Extranet iKeepinCloud

Pour ceux qui cherchent plus d’informations :

  • le forum d’iKoula avec de nombreuses FAQ et tutoriels,
  • le site d’iKoula avec les offres iKeepinCloud.
  • un compte Twitter (@iKoula) pour se tenir au courant des nouveautés.