Afficher un rapport sur l’utilisation de votre serveur MySQL avec mysqlreport

La commande SHOW STATUS affiche un certain nombre d’informations importantes sur votre serveur MySQL et sur son utilisation. Le script mysqlreport permet d’extraire ces données, et de les afficher dans un rapport facile à lire.

Il suffit de télécharger l’exécutable et de le lancer avec quelques paramètres (identifiants, etc.). Le résultat ressemble à ceci :

MySQLReport : afficher un rapport sur l'utilisation de votre serveur MySQL

Rapport sur l’utilisation de votre serveur MySQL

MySQLReport : afficher un rapport sur l'utilisation de votre serveur MySQL

Rapport sur l’utilisation de votre serveur MySQL

MySQLReport : afficher un rapport sur l'utilisation de votre serveur MySQL

Rapport sur l’utilisation de votre serveur MySQL

Si vous ne comprenez pas tous les détails du rapport, vous pouvez toujours lire la documentation! ;)

Carte interactive du trafic maritime en temps réel

Il y a quelques mois, je postais un article traitant d’un site qui propose une carte interactive du trafic aérien en temps réel. Et bien, le même type de carte interactive existe pour le trafic maritime.

Afficher le trafic maritime en temps réel avec Marinetraffic

Afficher le trafic maritime en temps réel avec Marinetraffic

La position est bateaux est enregistrée grâce au Système d’Identification Automatique (SIA, ou AIS pour Automatic Identification System en anglais).

Trafic maritime en temps réel, et détails sur un navire

Trafic maritime en temps réel, et détails sur un navire

Vous avez la possibilité d’afficher une liste de navires, de ports, etc. Je trouve ça chouette, même si ça ne me sert à rien ! :)

Listing des navires

Listing des navires

Enfin, le site propose également un certains nombre de services : application pour iPhone/iPad, alertes SMS en fonction de listes de navires que vous créez sur votre compte, annuaire des phares, etc.

Site : Marinetraffic.com.

« No space left on device » : vous manquez peut-être d’inodes ?

Il y a quelques temps, j’avais un souci sur un de mes serveurs Linux : certains services ne démarraient plus. En tentant de les démarrer manuellement, j’avais un message d’erreur pour un problème d’espace disque.

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No space left on device.

Premier réflexe, vérifier l’espace disque restant sur les partitions avec la commande df :

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monitor01:~# df -h
No space left on device sur votre serveur Linux : commande df

Vérification de l’espace libre sur chaque partition

J’avais bien assez d’espace disponible sur tous les volumes, y compris sur la partition /root. Après quelques recherches, je me suis souvenu qu’il y a un nombre limité de fichiers par volumes, défini par le nombre d’inodes disponibles sur un volume.

Pour info, les inode (contraction des mots « index » et « node ») sont des fichiers descripteurs de données, et contiennent les informations (métadatas) sur les fichiers de données : pour chaque fichier, un seul inode.

Pour connaitre le nombre d’inode, c’est toujours la commande df, mais avec le paramètre « -i« .

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monitor01:~# df -i

…qui m’a donné le résultat suivant :

No space left on device sur votre serveur Linux : vérification des inodes libres

Vérification du nombre d’inodes libres

Je tenais mon problème, il n’y avait plus d’inode de libre sur la partition /root (malgré le total de 1240320 inodes sur la partition, sic). Ce type de symptôme est souvent caractéristique d’un nombre important de petits fichiers.

Pour savoir où sont ces fichiers, on peut utiliser la commande suivante : elle va chercher le nombre de fichiers dans chaque répertoire. On commence par la racine /.

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monitor01:~# for x in /* ; do echo $x ; find $x | wc -l ; done

Le résultat est présenté très simplement : le nom du répertoire, et le nombre de fichiers associés. En utilisant ce résultat, on peut continuer avec une commande similaire mais en remplaçant /* par /le-repertoire/* …et ainsi de suite !

Une fois trouvé le bon répertoire (/usr/local/pnp4nagios/var/spool/ dans mon cas), il fallait encore faire le ménage : j’ai tenté un « rm -rf », mais j’ai eu une surprise.

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monitor01:~# rm -rf *
/bin/rm: Argument list too long.

Heureusement, j’ai trouvé la solution (et l’explication) sur cette page :

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monitor01:~# find . -name '*' | xargs rm

Petite astuce : dans mon cas, il a fallu le faire en plusieurs fois, par groupe de fichiers.

Note : pour la petite histoire, il s’agissait d’un serveur de monitoring Shinken, et le répertoire /usr/local/pnp4nagios/var/spool/ était rempli de fichiers perfdata.XXX. Il s’avérait que le processus NPCD qui doit utiliser ces fichiers n’était pas lancé.

Comment mettre en place la gestion des commentaires Facebook sur votre site ?

Article écrit par Tharcisse, de Freezeec.

Vous avez un site que vous avez développé vous-même, et vous vous demandez comment intégrer le système de commentaire de Facebook ? Pas de panique, voici l’explication détaillée !

Note : la manipulation n’est pas très longue, mais je vous conseille de la lire en entier avant de commencer.

Le point un peu délicat, c’est la gestion des commentaires par articles : c’est à dire qu’un article X à ces propres commentaires, qui diffèrent de ceux de l’article Y. Ce n’est pas tellement la mise en place différenciée qui est complexe, mais plutôt la gestion des commentaires coté administrateur/modérateur qui l’est.

Avec cette gestion différenciée, l’administrateur du site aimerait quand même avoir une vue globale de tous les commentaires postés sur le site et bien j’ai cherché tant bien que mal cette fonctionnalité sur la page « developers » de Facebook, elle n’est expliquée clairement nulle part. J’ai fini par y arriver, et à la vue des différents posts que j’ai pu voir dans les forums au cours de mes recherches, je pense que partager mon expérience peut aider des webmasters.

Pour commencer, il faut intégrer les deux balises suivantes dans le header :

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<meta content="{votre identifiant facebook}" />
<meta content="{votre identifiant d'applications}" />

{votre identifiant facebook} représente votre identifiant ou l’identifiant de la personne qui s’occupera de la gestion des commentaires. Pour connaitre cet identifiant, rendez-vous sur la page http://graph.facebook.com/votre_nom_pseudo (votre_nom_pseudo = ce qui est derrière facebook.com sur la page de votre profil).

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<meta content="{votre identifiant d'applications}" />

Oui pour voir tous les commentaires d’un domaine il faut un app_id ! C’est donc là que ça se gâte vraiment car il faut créer une application Facebook. Pour cela, allez sur cette page : https://developers.facebook.com/apps.

Vous pouvez donner le nom que vous voulez à l’application :

Facebook : création d'une nouvelle application

Facebook : création d’une nouvelle application

Vous avez ensuite cette page qui vous donne l’app_id :

Application Facebook : son ID

Application Facebook : son ID

Et puisqu’on est dans l’interface d’administration, on va en profiter pour faire tous les paramétrages :

Application Facebook créée

Application Facebook créée

Car il faut ensuite renseigner le domaine sur lequel se trouve les commentaires, par exemple freezeec.com (sans les http, ni les www) :

Application Facebook : paramétrage du domaine

Application Facebook : paramétrage du domaine

Ce n’est pas encore fini, le domaine ne suffit pas à Facebook pour s’y retrouver : il faut encore lui renseigner l’url racine complète de votre site. Et cette info se remplie via le lien « Website with facebook Login » (oui je sais le libellé est bizarre).

Mais cliquez ici :

Application Facebook : URL de votre site

Application Facebook : URL de votre site

et renseignez votre url :

Application Facebook : URL de votre site

Application Facebook : URL de votre site

Enregistrez, et s’en est terminé du paramétrage coté Facebook.

Dans les headers de votre site, vous avez ajouté :

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<meta content="{votre identifiant facebook}" />
<meta content="{votre identifiant d'applications}" />

Ajoutez également le code suivant sous la balise body des pages contenant la gestion des commentaires :

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<div id="fb-root"></div>
<script type="text/javascript">// <![CDATA[
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = "//connect.facebook.net/fr_FR/all.js#xfbml=1";
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, 'script', 'facebook-jssdk'));
// ]]></script>

Et placez enfin ce code à l’endroit où vous voulez voir apparaitre le bloc des commentaires :

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<div id="comments"></div>

Voilà c’est enfin terminé. Maintenant pour voir la globalité des commentaires de votre domaine, il vous suffit d’aller à l’adresse suivante : http://developers.facebook.com/tools/comments?id={app_id}.

Saisissez des commentaires, et demandez à des amis d’en saisir pour pouvoir testé. Attention si vous postez des commentaires avant d’avoir finalisé toutes les étapes, alors ces commentaires ne seront pas visibles via le lien ci-dessus. Si vous ne voyez aucun commentaire, alors que vous en avez posté pour tester, allez sur le lien suivant : http://developers.facebook.com/tools/debug.

Si vous avez des erreurs, essayez de les corriger et retentez (il faut reposter des nouveaux commentaires).

Je vous conseille également de tester une page contenant le bloc des commentaires (par ex : http://www.freezeec.com/freezeec-nouveau-site.html).

Les erreurs sont bloquantes, mais pas les warnings. Voilà ce que vous devriez avoir :

Commentaires Facebook sur votre site : fin du paramétrage

Commentaires Facebook sur votre site : fin du paramétrage

Il existe également une solution alternative : Disqus.

Article écrit par Tharcisse, de Freezeec.

La nouvelle terminologie française : cédérom autonome, flux de dépêches et autres !

Dans le journal officiel paru le 1er janvier de cette nouvelle année, on trouve une nouvelle liste de termes francisés par la Commission générale de terminologie et de néologie. Cette cuvée 2013 est toutefois moins compliquée que celle des années précédentes, ou les termes étaient beaucoup moins naturels (arrosage pour spamming par exemple).

Nouvelle terminologie française de termes informatiques au JO

Nouvelle terminologie française de termes informatiques au JO

Parmi les mots/expressions qui changent, on peut retrouver :

  • cédérom autonome pour live CD,
  • collecteur pour crawler,
  • infrastructure à la demande pour infrastructure as a service,
  • enregistreur de frappe pour keylogger,
  • brouillage pour obfuscation,
  • flux de dépêches pour RSS,
  • etc.

Exporter vos données et vos documents de Google avec Takeout

Vous voulez exporter tous vos documents, toutes vos données des services Google que vous utilisez (Picasa, vos contacts, vos documents sur Google Drive, vidéos Youtube, etc.) ?

Pas de soucis, c’est sur sur Google Takeout que ça se passe !

Exporter vos données et vos documents de Google avec Google Takeout

Exporter vos données et vos documents de Google avec Google Takeout

Il vous est possible de :

  • faire un export de toutes les données / tous les documents (capture ci-dessus),
  • sélectionner les services qui vous intéresse avec un export personnalisé (capture ci-dessous).
Export personnalisé de vos données Google

Export personnalisé de vos données Google

Si le processus dure longtemps, il vous est possible de demander une notification par email (plutôt que d’attendre sur la page).

Google Takeout : création d'une archive

Google Takeout : création d’une archive