Spam : chiffres clés et statistiques du spam dans le monde pour 2010En ce début d’année, les rapports et les statistiques sur l’année écoulée sont de mises, et moi j’aime bien les chiffres ! :)

Depuis quelques années, le mail est quasi omniprésent dans nos vies, mais les dérives sont nombreuses (spams, phishing, malwares, etc.) et la quantité de mails non sollicités est effarante : on parle de presque 100 milliards de spams quotidiens !

Avant de commencer, je rappelle simplement :

A propos des spams :

  • le taux global moyen de spam pour 2010 était de 89,1% dans le monde (contre 87,7% en 2009) : pour la France, ce taux était de 92%,
  • 90% du spam était en anglais à la fin 2010, soit une diminution de 6% par rapport à 2009, et 1% du spam serait en français,
  • 91,1% des spams contenaient une URL en 2010, et 1,38% contenaient une URL courte,
  • 77% des spams faisaient moins de 5Ko,
  • 64,2% des spams concernaient des produits pharmaceutiques,
  • 1 mail sur 284,2 contenait un malware,
  • en 2010, plus de 339 600 malwares différents ont été identifiés dans les mails bloqués,
  • seulement 0,7% des spams ont été envoyés à partir d’un « compte webmail » (GMail, Yahoo, etc.),

A propos des botnets :

  • 88,2% du spam est envoyé par des botnets,
  • on considère qu’il y a environ 5 millions de botnets en activité qui envoient du spam dans le monde,
  • en 2010, un PC infecté appartenant à un botnet envoyait en moyenne 77 spams par minute (contre 85 en 2009),
  • un seul botnet, Rustock, est responsable à lui tout seul de plus de 44 milliards de spams quotidiens, soit 47,5% de la masse totale des spams en 2010,
  • même si la Chine représente presque 25% des internautes dans le Monde, elle est seulement responsable de 0,33% des spams envoyés par les botnets. En comparaison, pour moitié moins d’internautes, les USA représente 8,7% des spams envoyés par les botnets.

Personnellement, je reçois peu de spam : j’utilise 2 comptes mails principaux, et je trouve que les antispams deviennent de plus en plus efficaces. Cependant, les techniques évoluent (ASCII art, URLs courtes, etc.) et le comportement des utilisateurs est très important (ne pas cliquer partout, ne pas mettre un trop grand groupe de personnes en copie cachée, etc).

Enfin, dans cette masse de mail, il arrive malheureusement que des faux positifs se dégagent, et ce n’est pas toujours évident de les retrouver parmi les spams.

Source : MessageLabs 2010 Annual Security Report.